Notre vie psychique est marquée par nos expériences, nos rapports aux autres, et aussi par certaines étapes de bouleversements physiologiques, comme à l’adolescence et à la ménopause (ou andropause pour les hommes).

Le ‘passage adolescent’ peut-être comparé à un voyage, ayant comme visée une tentative d’aménagement entre le moi infantile et le moi adulte. Un ‘vagabondage’, une ‘errance’ en allers-retours entre ce que j’étais et ce que je vais devenir.

A la ménopause ou andropause, chacun se voit confronté à des changements physiologiques inévitables. Et, comme à l’adolescence, il va falloir faire avec. Baisse de tonus, troubles du sommeil, prise de poids, irritabilité, diminution de la libido, fragilité etc.

La ménopause (andropause) est un passage créatif à retraverser comme à l’adolescence, non pas à la manière d’un simple retour imaginaire à ce que nous étions plus jeune, mais du côté d’une réinvention tournée vers l’avenir.

C’est jouer à nouveau, renouer avec ce qui nous apaise, nous rend un peu plus heureux, et nous soutient suffisamment pour vivre cette nouvelle étape de vie qui s’impose à nous.

Aller consulter un psychologue ou un psychanalyste est souvent associé au désir de moins souffrir. Mais c’est aussi une démarche singulière que l’on peut entreprendre pour soi, que l’on souffre de manière handicapante ou pas.